Après la réussite technologique en 1998 de l'avion spatial Hermes II, l'Agence Spatiale Européenne semblait prête à s'imposer sur le marché en expansion de la colonisation spatiale. Au cours de la même année l'ESA a entamé le recrutement de millions de personnes venant de nations d'Afrique centrale. Dans un moment que l'on baptisera "l'Embauche" de l'ESA, des townships entiers en Afrique ont été emportés en orbite, entraînés et mis au travail. L'ESA à pris le contrôle de la LEO (Low Earth Orbit ou orbite terrestre basse) à des fins de production et de colonisation, se mettant à développer la gamme plus évoluée des avions spatiaux Aries et à construire des centaines d'ateliers ainsi que le magnifique établissement Crystal Place (un terrain de jeu toroïdal et scintillant pour les riches).

Depuis sa création, l'ESA s'est concentrée sur la production en orbite et a obtenu des financements de plusieurs eurocorpos qui ont échangé des matériaux bruts et des EB pour une participation dans l'industrie manufacturière orbitale. L'ESA a aussi mis en oeuvre un accord historique avec les soviétiques, qui lui donnent accès à leurs gros porteurs en échange de charges utiles dans ses avions spatiaux. Orbital Air (le principal transporteur de personnes dans l'espace) a été créé par l'ESA et est toujours le seul autorisé à posséder des avions spatiaux de la gamme Aries.

Depuis 2015, l'ESA est l'organisation la plus grosse, la plus riche et la plus compétente dans le voyage spatial. Elle récupère une commission de 10% sur toute l'industrie en rapport avec l'espace, et elle contrôle la plupart des forces de police de la LEO jusqu'à Luna grâce à l'Interpol Space Police, qui est gérée par la CEE. Elle a ensuite commencé à construire plusieurs habitations orbitales importantes, incluant trois colonies aux points O'Neill (de grands cylindres rotatifs de plusieurs kilomètres de long, constitués de roches lunaires et de poutres métalliques).

Malheureusement, tandis que l'ESA grandissait et croissait, elle est devenue plus bureaucratique et autoritaire. La majorité de la population orbitale (environ 68%) provenait de "l'Embauche" et a cru exponentiellement depuis. Ces gens, pour la plupart nés et élevés dans l'espace, étaient audacieux et individualistes, ils voyaient ces colonies comme leurs maisons. Cette population, connue comme les "highriders" ("flotteurs"), a fini par se révolter contre la pression grandissante de l'ESA qui surpeuplait les colonies orbitales et qui forçait beaucoup de travailleurs à vivre dans des conditions anormales pour des salaires minimes. Cela escalada en une série de courts mais intenses conflits entre les highriders et l'ESA connus comme les Guerres d'O'Neill, au cours desquelles l'ESA perdit le contrôle sur à la fois O'Neill Un et le récent Cylindre Galilée.

En 2025, l'ESA contrôle toujours la majorité des installations en LEO. Elle entretient à la fois le Crystal Palace et la Paradise Station (un cylindre O'Neill au point de Lagrange L4). L'ESA a aussi accès à la technologie des catapultes électromagnétiques et avec l'aide des soviétiques elle a établi une base sur Mars à Isidis Planitia. Toutes les installations de l'ESA sont maintenues sous surveillance étroite par Interpol et les troupes d'élites de la corpo afin de s'assurer qu'il n'y ait pas d'autres Guerres d'O'Neill.

Le JAB a négocié sa capacité à produire en masse des ateliers efficaces et abordables contre un accès à l'espace grâce aux avions spatiaux de l'ESA. De fait, près de 85% des ateliers et stations spatiaux sont fabriqués au Japon. Le JAB possède peu de capacités de transport que ce soit pour le matériel ou le personnel, même si la technologie japonaise a aidé à la construction de la catapulte électromagnétique du Kilimanjaro (la toute première fut construite sur une voie ferrée japonaise dans les années 1980). Les japonais sont également les principaux fabricants des équipements lourds servant à la construction de colonies, y compris leurs combinaisons mobiles de construction, et ils ont inventé la technologie permettant de créer le "Bèt", un mélange de sol local et de divers produits chimiques qui a servi de ciment high-tech lors de la construction des deux colonies lunaire et martienne.

Les Japonais sont en pointe dans les nouvelles technologies spatiales, ils ont littéralement plongé dans la révolution de la nanotech. La plupart des combinaisons de survie et des équipements de minage personnels utilisés dans la ceinture sont faits au Japon, et certaines des dernières tech commercialisées, sortant tout juste des labos de recherche japonais, montrent qu'ils sont techniquement bien plus en avancés que ce que craignaient beaucoup de corpos occidentales.

La base Chryse de la NASA est habitée à 58% par des japonais et la construction d'un vaste réseau de quartiers d'habitation sous la base existante est totalement gérée par le JAB. Il investit énormément dans l'exploration de la ceinture, et y exploite déjà près d'une douzaine de laboratoires/usines expérimentaux.

OTEC is an extremely large multinational megacorporation that has been in existence for over 35 years. They began as a group of at-sea oil drilling companies that were bought out by billionaire Damon Russell with the intent that at-sea colonization would start with the ownership of the ocean's vast energy resources.
As early as 1993 Russell began aquaculture and mariculture on an immense scale and introduced processed krill to the diet of millions worldwide. His attempts at genetically engineering sea plant and animal life resulted in the creation of new foods and other organic products for consumption. Their greatest creation is the floating synthetic plastic known as Crypropalan. Made from the remains of genetically engineered microfauna, it is what many of the floating cities rest on. Strong, incredibly bouyant, light and derived from a renewable natural source, it was a breakthrough in construction science.

In 1996 Russell's scientists perfected their tidal energy converters and thermal varience converters and began beaming energy to the power-hungry masses in major cities of the world. Damon Russell was killed in an extraction attempt in 2006 by OTEC's largest rival, Unified Ocean Sciences, a hostile takeover attempt by Sean Lowell, head of UOS. Amanda Russell, Damon's wife has run the company since his death and has expanded OTEC's earnings by thirty percent in seven years.

Since then OTEC has been the undisputed leader in ocean technological advances and continues to rule the seas. They have been under media assault in recent years because of the fact that they have attempted to nationalize their floating islands and stations. This would give them more claim to the surrounding resources than they already have.
The corporation has, however, been a large source of food, plastics, petroleum products, liquid hydrogen production, stress science technology (which gets used in space exploration as well as underwater colonization), genetic engineering, and motion energy sciences. Space exploration and colonization is their next field of endeavor and they are currently seeking an energy source with greater energy return per pound than fusion.

With the slow disintegration of the United Soviet Block under Gorbachev and the subsequent revolts during the Yeltsin-to-Gorborev transition era, the Soviet Rocket Corps was rapidly demobilized from military to civilian status. In a brilliant move, the SRC refitted nearly 40% of its MIRV missile fleet to heavy payload carriers, leasing them to ESA and other nations. With the best heavy lifting vehicles and the largest body of data on long-term, man-in-space projects, the Soviets were able to trade themselves into the current space frontier boom. They sold advertising on spacesuits, set up construction projects, and eventually established Kosmosov, the heavy lifting vehicle combine.

Trading for ESA technical information, the SRC also built up a moderate military presence with orbital stations, spy and laser sats, battle sats and ground laser arrays. The huge laser complex at Sary Shagan has since been entirely converted to laser-lift vehicle support, but can be reconverted within 72 hours.

Still working closely with ESA, the Soviets maintain a strong and active presence in space. They are clear leaders in terms of raw lift power out of the Earth well and have been enormously successful in construction of long-term life-support systems. The Soviets are also the recognized experts in space psychology. There is a minimal Soviet presence within the Chryse base on Mars; however, rumours abound that the Soviets are planning their own unmanned missions to Mercury and Venus to set up mining facilities.